Total de visualitzacions de pàgina:

dimarts, 5 d’abril del 2011

Dominique Kassel: De l'apothicaire au pharmacien.(1996)


(Síntesi molt ràpida del fil de la història de la farmàcia, d'un dels grans historiadors d'aquesta matèria a França. Destacaria especialment la definició que ens dona del mot Aphotecarius. Aquesta definició m'ha donat marc d'estudi en diversos dels articles següents.)




La maladie existait sur terre bien avant l'apparition de l'homme, puisque qu'on a pu enreconnaître certains signes chez des animaux fossiles. Les découvertes de la paléontologie nous apprennent que nos ancêtres préhistoriques disposaient d'une thérapeutique par laprésence de plantes médicinales retrouvées au fond d'une grotte, parmi les ossements d'un contemporain de l'homme de Neandertal. Des fouilles effectuées aux abords de cavernes,habitées par les Homo sapiens du néolithique, ont permis de conclure à la culture de plantes comme le pavot, la valériane, la camomille...

Les premiers guérisseurs étaient des sorciers ou des prêtres qui procédaient par incantations ou gestes rituels ; la maladie, considérée comme l'oeuvre d'un mauvais esprit, ne pouvait être combattue que par un homme doué de pouvoirs surnaturels.

Dans la Grèce antique la mythologie s'empara d'Asklépios, roi de Thessalie et médecin réputé; elle fit de celui-ci le fils d'Apollon dieu de la médecine que les latins rebaptisèrent Esculape.Au Ve siècle des temples furent élevés en Grèce, en l'honneur de la divinité et les "Asclépiades", prêtres médecins se consacraient à son culte. L'activité de ces temples fut durant des siècles très florissante et le plus célèbre d'entre eux situé à Epidaure, eut une renommée qui s'étendit à l'ensemble du monde antique.

Vers la fin du Ve siècle avant Jésus-Christ, Hippocrate peut être considéré comme le père de la médecine. Il se dégagea de l'empirisme et basa sa pratique sur l'observation des symptômes.Après lui d'autres savants firent progresser science et thérapeutique: Celse, Dioscoride et surtout Galien, médecin illustre né à Pergame en Asie mineure qui laissa son nom à la pharmacie galénique. Pendant des siècles, médecine et pharmacie restèrent confondues et furent exercées par le médecin qui prescrivait et préparait les médicaments, assisté parfois d'un aide « le pigmentarius ».

L'église chrétienne convaincue que tout remède était d'essence divine, puisque le Seigneur apparaissait comme seul maître de la santé et de la maladie, s'intéressa de près à l'art de guérir. Prêtres, moines ou évêques devinrent les continuateurs des médecins, savants et compilateurs de l'Antiquité. Cassiodore homme d'état et écrivain romain, réfugié dans un monastère fut à l'origine de l'intérêt qui se manifesta dans les couvents pour les traitements des maladies du corps. Vers la fin du Ve siècle dans un de ses ouvrages, invitait les moines à étudier la médecine à travers les oeuvres d'Hippocrate, Dioscoride et Galien, et à réaliser traductions et copies qui propagèrent au monde moderne les connaissances de la médecine antique. Les principaux ordres monastiques entendirent cet appel et c'est ainsi que médecine et pharmacie furent partiellement et pendant plusieurs L'Institution Divine il siècles entre les mains du clergé régulier. Les moines soignaient aussi bien les âmes que les corps de leurs malades. Les soins étaient dispensés dans les couvents qui possédaient une salle d'hospitalisation, un jardin botanique et une pharmacie, parfois simple armoire, dont était chargé "l'apotecarius" moine médecin et apothicaire.

A l'aube du XIIe siècle, la préparation des médicaments ne correspondait toujours pas à un métier particulier. Médecine et pharmacie toujours confondues furent concurremment exercées par des laïcs et des religieux. Au XIIe siècle, le commerce connut un essor remarquable, des foires et des marchés se créèrent en de nombreuses villes du Royaume. Les vendeurs de remèdes et d'épices appelés speciarii, piperarri, aromaterii, apothecarii apparurent ainsi que les charlatans, colporteurs, bateleurs, qui allaient de ville en ville proposer des drogues mystérieuses guérissant tous les maux. A la même époque, l'exercice de la médecine et de la pharmacie par le clergé fut remis en question, de nombreux conciles interdirent aux religieux le négoce et l'art médical. Ils ne furent pas immédiatement suivis d'effet mais ils annonçaient la laïcisation future de l'exercice pharmaceutique.

La pharmacie se séparait peu à peu de la médecine dès lors que le médecin devenait dépositaire d'un savoir officialisé par l'introduction des études médicales dans les universités,en 1220 à Paris et en 1272 à Montpellier. Il fallait donc le libérer des tâches jugées contraignantes et peu valorisantes, tel le maniement du pilon et du mortier.

La société féodale subissait d'importantes transformations sociales. Les marchands et artisans e certains métiers avaient pris l'habitude de se grouper dans des associations héritières des guildes nordiques, connues sous le nom de corporations. Des communautés d'apothicaires se constituèrent. Elles sont à l'origine du caractère réglementé que la pharmacie conserve aujourd'hui. Les premiers statuts s'établirent dans le midi de la France en Arles, en Avignon et à Montpellier. En 1258, Saint-Louis donna un statut aux apothicaires, confirmé par Philippe Le Bel et par le Roi Jean Le Bon en 1339. En 1484, Charles VIII promulgua une ordonnance stipulant que "fait et vacation d'apothicairie si le dit espicier n'est lui-même apothicaire". doresnavant nul espicier de nostre dicte ville de Paris ne s'en puisse mesler du De nouvelles fonctions incombèrent ainsi progressivement aux apothicaires, contrôle des marchandises et surveillance des poids et mesures. Conséquence sans doute naturelle du régime corporatif, de nombreux conflits s'élevèrent entre les divers corps de métiers : les apothicaires furent aux prises avec les charlatans, les merciers et les chirurgiens barbiers.

Jaloux de ses prérogatives, conscient de la noblesse de son art, veillant à se distinguer d'autres professionnels, membre d'une corporation influente et détenteur de drogues rares et prestigieuses, l'apothicaire du XVIe siècle était considéré comme un notable bourgeois.

Avec le XVIIe siècle commença le monde moderne, les progrès de la science s'annoncèrent par des découvertes importantes. Cependant les remèdes de l'époque, extraits des règnes végétal, minéral et animal, ne correspondaient pas toujours aux progrès de la chimie et de la pharmacologie. L'image de l'apothicaire de l'époque n'était plus celle du XVIe siècle, mais plutôt celle d'un exécuteur de viles besognes entièrement soumis à l'autorité du médecin.Molière ne se priva pas de caricaturer médecins et pharmaciens de son temps. Dans médecin malgré lui à l'administration des clystères ; dans le médecin ; à moi n'appartient pas cet honneur, et je ne suis qu'apothicaire, apothicaire indigne pour vous servir" ; fantoche entièrement soumis à la loi des bonnets pointus" de la saignée et du clystère faisait ravage et le pauvre Louis XIII ne reçut pas moins de 312 lavements en moins d'une année.

LeLéandre, fidèle assistant muet du médecin se cantonne à la préparation etMonsieur de Pourceaugnac, "ce n'est pas moi qui suisdans Le Malade imaginaire, Fleurant l'apothicaire, "n'est qu'un. Il est vrai qu'à l'époque la pratique Louis XVI par une déclaration royale en 1777, sépara les corporations d'apothicaires et d'épiciers reconnaissant ainsi le monopole de la vente des médicaments aux seuls membres du Collège royal de pharmacie. Il officialisait ainsi la pharmacie comme une branche de la médecine nécessitant des études et des connaissances approfondies.

L'organisation moderne de la pharmacie date de cette époque et durant la période révolutionnaire le mot "apothicaire" disparut au profit de celui de "pharmacien".

"Apothecarius" vient du latin et signifie boutiquier ce qui correspondait aux pratiques des XIIIe et XIVe siècles, où la boutique était l'élément qui différenciait le commerçant sérieux du charlatan de passage. Le mot "pharmacien" vient du grec "Pharmakon", signifiant à la fois remède et poison, celui qui connaît et détient des substances actives dont le pouvoir thérapeutique peut se doubler d'une toxicité non négligeable. Ce n'est qu’à la fin du XVIIIe siècle que l'apothicaire fut enfin reconnu comme un homme de science et de progrès grâce à l'introduction en thérapeutique de produits chimiques ce qui eut une importance considérable sur la pharmacie.

(text extret del web de la SDHFE, que al seu torn el vincula de http://www.ordre.pharmacien.fr/.     Documents de référence - Histoire et art pharmaceutique 1/3)

dimarts, 15 de febrer del 2011

LES CONDUCTES DE L’APOTECARI RAMON FORÈS I MONFAR A TRAVÉS DEL SEU LLIBRE DE COBRANÇA (1.754-1.774)


(article editat en el núm. 10, any 4 d'abril del 2009 de la Revista de la SCHF)

Sota el títol de Llibre de Cobrança de la Botiga de la sra. Mariangela Forés Vda. de la Espluga de Francolí comensant el 1.754,[1] l’apotecari i hereu de la nissaga Forès, Ramon Forès i Monfar (1.735-1.795) i la seva mare, Maria Àngela Monfar, portaren el registre i seguiment dels seus aconductats. Com ja es va veure en l’article referenciat, es tractava d’un manual que pretenia fer memòria de la gestió de clients, els seus deutes i els seus pagaments. Estem davant d’un llibre molt homogeni, escrit gairebé en la seva totalitat  de la mà d’aquestes dues persones i que ens aporta una gran quantitat d’informació sobre la clientela de la botiga, qui era i què i com pagava. Amb aquesta informació pretenem fer primer una dissecció dels seus diferents components per tal d’estructurar un sistema general i veure com aquest, fruit d’una situació econòmica concreta, portà a Ramon Forés al que avui en diríem una suspensió de pagaments.
Els nombrosos estudis fets fins avui sobre el tema de les conductes,[2] en la seva majoria referents a metges, s’han centrat en les que s’anomena Conducta de Comú. Eren aquelles que dictaven Ens locals i que els permetia contractar apotecaris i altres professionals per oferir als seus vilatans serveis que difícilment es podien exercir en zones rurals de forma continuada i amb garanties. A grans trets i sense pretendre aprofundir-hi, direm que les conductes de Comú podien ser tancades o obertes. Les primeres eren aquelles que limitaven l’exercici d’un sol apotecari, contractat per un Ajuntament, amb l’autorització de l’Audiència i majoritàriament finançats per recaptació popular. La conducta oberta era la forma en que, en poblacions amb presència d’un cert nombre d’apotecaris i també amb l’autorització de l’Audiència, l’Ajuntament en contractava un per tal d’assegurar l’assistència a pobres que no poguessin pagar els tractaments prescrits pels metges, donant llibertat a la resta de la població de triar el facultatiu que més els convingués. Però és justament en aquestes poblacions, on apareix una altra manera de conducció: la que exercia un apotecari sense cap lligam amb l’administració. Per tal de distingir-la de les anteriors, l’anomenarem conducta particular o d’apotecari i serà d’aquest tipus sobre el que basarem el present article.
La conducta d’apotecari la podríem definir com el conveni o el contracte lliurement establert entre dues parts, l’apotecari i l’aconductat o aconduït, pel qual el primer es comprometia a oferir i mantenir un servei farmacèutic al llarg d’un any i el segon s’assegurava el poder gaudir d’aquesta prestació. El nexe que lligava ambdós interessos era la quota que materialitzava aquesta conducta.
Així com de la conducta de Comú ja se’n troben exemples cap a l’Edat Mitjana i sobretot entre els segles XVII i XIX,[3] de la conducta d’apotecari, pel fet de tractar-se d’una relació amb contracte oral, no tenim constància de quan podem començar a parlar-ne. De totes maneres, donat que la conducta de Comú oberta, de la que hem parlat abans, estava tan sols autoritzada en les localitats en les que s’hi acreditava un cert nombre d’apotecaris, és de suposar que ambdós tipus, la de Comú oberta i la d’Apotecari, poguessin coexistir de forma paral·lela al llarg dels segles, ja que una es necessitava de l’altra. Per les notícies de Jordi Roca i Pere Vallribera-Josep Ma. Calbet,[4] sabem que l’Ajuntament de l’Espluga de Francolí, per atendre l’Hospital de Pobres, tenia aconduït un metge per 2ll. 5s., un cirurgià per 1ll. 8s. i un apotecari per 4ll. 10s. En aquests anys, figuren tres apotecaris aconduïts: Francesc Simorra, Pere Tebé i Ramon Forés. Aquestes conductes havien de ser forçosament de caràcter obert, ja que de forma paral·lela Ramon Forés pogué exercir d’apotecari de manera independent i a més era tan sols per als pobres que atenia l’Hospital.
Encara que amb característiques pròpies, la conducta era en sí mateixa una forma de venda a crèdit, ja que el client la pagava a any vençut, és a dir que gaudia d’unes prestacions sense cap cost durant un any i tan sols, al final d’aquest era quan abonava la quota de la conducta, tal i com ho anota Ramon Forés: En 15 Agost 1758 se acondueix dit Pere Theres pagadora la cond. en 14 Ag. de 59. Blat. 16 cort. Era l’apotecari el que havia de suportar els costos del servei del 15 d’agost de 1.758 al 14 d’agost del 1.759. No era fins aleshores que es recuperava. Però el sistema estava prou ben definit com per a que aquest crèdit es remunerés amb un cert marge comercial que era el benefici que l’apotecari en podia treure. Més endavant el podrem definir. Per sobre de tot, la conducta responia a una necessitat imperiosa dels temps: davant de la reduïda presència de moneda entre la major part dels vilatans de l’Espluga per poder anar pagant compres al detall de medicaments, la conducta assegurava un model de comerç amb un sol pagament, molt pràctic i versàtil, que es podia fer amb qualsevol tipus de producte o servei i d’aquesta manera garantia una prestació de primera necessitat com era la de l’apotecari.
De totes maneres, és important deixar clar que no totes les vendes es feren tan sols a través del sistema de conductes. En diverses anotacions consta el fet que un client devia unes medicines. Aquest, o bé no estava aconduït o bé el tractament era extra de la conducta. Tanmateix desconeixem la importància d’aquestes operacions, ja que al ser vendes al comptat, no s’ha conservat cap tipus de rastre documental, pel que no en podem fer cap tipus d’estudi.
La conducta tenia dos components bàsics, un de comercial i un altre de psicològic. El primer, i com anirem veient al llarg de l’article, ens defineix el sistema de conductes com l’instrument de política de vendes bàsic dels apotecaris des de l’edat mitjana fins a finals de segle XIX. I quan diem política de vendes, parlem d’un complex entramat de mecanismes econòmics, financers, socials, administratius, jurídics i polítics prou àgils i flexibles com per ser capaços d’adaptar-se i perviure al llarg de gairebé 500 anys. També es parteix de la idea de que les conductes no eren altra cosa que un compte corrent, o sigui, el registre de despeses i ingressos d’un client determinat que cal anar restant i afegint a partir d’un capital. Amb l’alt grau d’endeutament amb el que vivien i la morositat habitual dels clients, era essencial portar el dia a dia d’aquests comptes. Era l’única manera de poder recordar i demostrar davant dels deutors i, en algun cas, davant del jutge, un deute pendent.
La vessant psicològica o més intangible, es basava en una doble fidelització: l’apotecari mantenia un client fidel i aquest el subministre dels medicaments que li hauria receptat el metge. Aquesta fidelització comprometia de forma molt essencial les parts en una societat on els components comunitaris prevalien per sobre dels individuals. La conducta esdevé així, un clar instrument de reforç d’aquesta mentalitat de comunitat. Ambdues parts es garantien una a l’altra. Però, com anirem veient, es tractava d’una garantia inestable i desigual. Inestable perquè dins d’aquest compromís s’assumia que el pagament es faria com i quan fos possible, és a dir, que era un pacte amb possibilitat de crèdit mutu. Però no per això deixava de ser un acord en ferm i vinculant. Aquest concepte, a mitjans de segle XVIII, tenia un component molt més lax que avui, ja que formava part d’un sistema general i socialment acceptat de comerç a crèdit. I desigual, perquè sempre alguna de les parts acostumava a estar en inferioritat de condicions per reclamar i, fins i tot, per endeutar-se sense riscos. I aquest era l’apotecari, que volia mantenir, tant si com no, el client, mentre que els seus creditors - com podien ser els adroguers - no el veien com a imprescindible, ja que d’apotecaris, n’hi havia d’altres a l’Espluga.
Abans d’iniciar l’estudi d’aquest tipus de conducció, cal tenir en compte dues limitacions prou importants. Per una banda, i contràriament amb el que passa amb les conductes de Comú, no comptem amb normatives legals de referència ni documentació contractual que ens pugui donar una visió del que s’esdevenia en la gestió d’aquestes prestacions. Per l’altra, som conscients de que era una fórmula habitual de contracte i que gairebé es pot assegurar que la majoria d’apotecaris comptava amb el seu llibre de conductes amb el mateix objectiu que Ramon Forés, portar el control del comerç de la botiga, però que, potser per la intangibilitat que hem vist que les caracteritzava, els historiadors de la farmàcia no hi han dedicat gaires estudis. Per tot això, l’anàlisi que en farem serà de caràcter restringit a les anotacions que Ramon Forés fa en el seu llibre de Cobrança, sense pretendre en cap moment fer-ne model assimilable a la totalitat d’aquesta tipologia d’aconduïments.
Així doncs, anirem desgranant els diferents elements que conformen i defineixen la conducta d’apotecari i que són els següents:

El preu i la quota

La conducta, com a servei, es definia per un preu i una quota. El primer era el valor econòmic que l’apotecari donava a aquesta prestació. Atenent a les anotacions que Ramon Forés fa, aquest preu estaria establert en diners, ja que quan feia un passament de comptes o un debitori, sempre donava el resultat en monedes. En canvi, la quota seria la manera de materialitzar aquest preu, el mecanisme que feia realitat la relació establerta, el compromís adquirit entre ambdues parts.
En aquest punt, cal explicar el perquè hem volgut fer distinció entre preu i quota. Aquesta puntualització ens ha de permetre visualitzar el fet d’un funcionament diferent d’ambdós elements: si com veurem, el blat era la unitat bàsica de compravenda, caldria suposar que la modificació del seu preu es repercutís de forma directa en el preu dels serveis i mercaderies que amb ell es comerciessin, com era el cas de la conducta. Però no fou així. Durant aquests anys, i tal i com ens ho anota Ramon Forés a l’inici del llibre, el blat passa de 2 ll. 8s. l’any 1.754 a les 3 ll. 4s. el 1.771, amb una punta de 3 ll. 12s. l’any 1.760, és a dir, que experimenta un augment gradual, amb dents de serra. En canvi, la quota o bé es manté estancada o bé disminueix. Aquesta disfunció es podria explicar justament pel fet que el blat no quantificava el preu o el valor del servei. Tan sols n’era la unitat de canvi i el seu preu s’establia en els mercats de Montblanc i Cervera en aquells anys, en aquelles terres. Aquest fet i el que més endavant veurem sobre la realitat econòmica d’aquells anys, ens explica el perquè l’apotecari utilitzava el blat i no la moneda com a unitat de compravenda: els sortia molt més a compte cobrar amb blat que amb diners. Amb dades concretes, mentre que una quartera de blat l’any 1.754 valia 48 sous, l’any 1.762 en valia 75 pel que Ramon Forés podia vendre aquell blat cada any al preu esmentat i anava mantenint els seus ingressos dins de l’evolució de la unitat més propícia; mentre que els que li pagaven en metàl·lic, com els reverents, continuaven pagant 28 sous tant un any com l’altre. Si el preu del blat augmenta entre aquests dos anys un 36%, el preu del diner es manté inalterable. El reverent que el 1.754 pagava 28 sous, si ambdues unitats haguessin evolucionat de la mateixa manera, el 1.762 hauria hagut de pagar-ne 38 sous. Per això, podem afirmar que un dels punts flacs de l’economia de Ramon Forés no serien els clients que pagaven amb blat sinó justament  els que ho feien amb diners, i no pel fet de pagar amb moneda sinó perquè el preu de la quota es manté inalterable.
Davant de la gran diversitat de tipus i quantitats de pagaments anuals que trobem anotats en el llibre de Cobrança, després de l’estudi intensiu de tot el llibre, la única variable que hem pogut confirmar documentalment que utilitzava l’apotecari a l’hora de calcular la quota, és el número de caps, ja fossin persones o animals, inclosos en la conducta. Malgrat que, segons alguns estudis,[5] les quotes també variaven en funció de la classe social de l’aconduït, atenent-nos al que observem en les conductes de Ramon Forés, no ho podem afirmar amb rotunditat. I, a més, com veurem més endavant, els clients del nostre apotecari, durant aquells anys, formen un conjunt força homogeni, malgrat es pugui observar certa segmentació social.
Així doncs, observant les quotes de les conductes anotades, en podem treure aquestes xifres: el preu base o conducta individual, era de dos quartans de blat[6] a l’any. A mida que creixia el nombre de persones aconductades, pujava el preu, encara que de forma no homogènia, però la mitjana era de 1,5 quartans per persona adulta, pel que una conducta de dos membres, marit i muller, costava 3,5 quartans i així successivament. Incloure un ruc en la conducta costava entre mig i un quartà i un infant o creatura, 1,5 quartans. En els casos en que es pagava amb moneda, trobem quotes individuals que van de 7 a 15 sous, excepte els Reverents, que paguen entre 5 ll. 12 s. el Rector a 1 ll. 8 s. la resta de membres de la Parròquia. Suposem que totes aquestes quantitats es justificarien, més que per motius tècnics, per tractar-se de xifres socialment raonables pels contractants i pel que un client estava disposat a pagar en funció de les seves condicions i possibilitats d’aquests, o sigui el que avui en diríem preus de mercat.
Per un altre costat, així com en algunes conductes de Comú de metges sabem que es tenia en compte si el client vivia en el poble o a les rodalies[7] per establir el preu de la quota, no era així amb els apotecaris, ja que aquests no s’havien de desplaçar. Era l’aconduït el que accedia a la botiga amb la recepta del metge. L’excepció seria el cas de l’Hospital, on suposem que era el propi apotecari el que duia els medicaments prescrits.

La forma del pagament

Com ja hem dit, malgrat que el preu de la conducta es quantificava en diners, la quota es podia pagar de diverses maneres: en espècies (blat, vi, guix, etc.), en metàl·lic (lliures, sous i diners) o amb prestació de serveis (llaurar, transports, cosir, treballs diversos de fuster o teixidor, bugades, etc.). Com observarem, estem davant d’una economia agrària i de supervivència, on els diners eren molts escassos pel que la veritable unitat de canvi i compravenda era el blat. Per aquesta raó l’economia de les conductes d’apotecari en el món rural, estava basat majoritàriament en l’intercanvi de serveis i espècies en forma de troc, a barata o bescanvi directe, és a dir, sense la intervenció de mitjans monetaris com a instrument de compravenda.
La forma més habitual corresponia al pagament en espècies i dins d’aquesta gairebé en la seva totalitat, amb blat.[8] Entre els anys 1.753 i 1.774, havent sumat totes les anotacions de quantitats de blat pagades anualment de conductes, que són 4.113, hem obtingut un total 2.460 quarteres i 5 quartans de blat, amb una mitjana de 111,8 quarteres l’any i de 7,17 quartans per client.[9] Habitualment, aquest gra era venut als moliners o es portava a uns dipòsits municipals. També servia, al seu torn, com a moneda de canvi per fer les seves compres o fer-ne cessió a deutors propis o gent que els el demanava  prestat.
Aquesta situació cal contextualitzar-la dins d’un cicle socioeconòmic i demogràfic que viu Europa en aquells anys i que es definiria per un creixement vegetatiu important, amb una tendència alcista dels preus del blat i una crisi general agrària fruit de grans sequeres que comportaren, en molts casos, diversos períodes de crisis alimentàries i la progressiva substitució del conreu majoritari de cereals  pel de la vinya.[10] Jordi Roca documenta aquesta situació a l’Espluga de Francolí i la concreta amb una gran mancança de gra durant els anys centrals d’aquest segle. Efectivament, observant moltes de les anotacions del llibre, es confirma que tant Francesc Forés com el seu fill Ramon hagueren de deixar blat a molts pagesos, clients seus, per a que puguessin tornar a sembrar-ne.
Per altra banda tindríem la resta d’espècies amb les que es pagava la conducta i que bàsicament eren quarteres de guix, mitgeres de calç, parells de sabates i botins, cortans d’oli, cargues de vi, quartans de sabó, sal, nous, matalassos, glans, quarteres de sègol, rajoles primes, fems i coses tant curioses com formiguers[11] o 40 pions i un abeurador d’aucells[12]. D’aquest tipus, en trobem 45 anotacions per un valor total de 70 lliures 9 sous. A falta de diners, en definitiva, cada un pagava amb el que podia aportar. Els que fan aquest tipus de pagament són bàsicament pagesos i menestrals.           
            Pel que fa als pagaments en metàl·lic, i que se’n faci referència expressa en el llibre, destaca el conjunt d’eclesiàstics,[13] el dels marxants o comerciants o la conducta contractada amb l’Hospital dels Pobres de l’Espluga, que era de l’Ajuntament.[14] D’aquest conjunt, podem dir que són els estaments amb major nivell econòmic o els que disposaven de moneda de forma més habitual. De la resta, no es defineix la seva professió. Hem trobat un total de 199 anotacions de pagaments en metàl·lic, que sumen 668 lliures 3 sous i 6 diners.
I la darrera seria la que l’aconductat pagava amb serveis directes oferts a l’apotecari, com a element d’intercanvi. En general es tracta de persones que han treballat per a la família i que en el moment de liquidar un deute, un debitori o abonar una conducta se’ls compta o relleva el que encara se’ls deu. Per una part, trobem anotats serveis concrets com bugades, transports a Barcelona i diversos treballs en les terres com llaurar, podar, cavar, veremar, premsar, etc. I per altra banda, anoten la realització de treballs, de jornals i jornals amb ruc, sense especificar el motiu d’aquests. S’anoten un total de 47 serveis comptabilitzats com a pagament i que comporten un valor global de 74 lliures 9 sous i 1 diner. Com es pot veure, era una forma residual de pagament, tant pel seu nombre com pel seu valor. 
A la vista d’aquestes dades, podem establir que la balança d’ingressos de la botiga de Ramon Forés, entesa com la proporció comparada de cada tipus d’ingrés respecte del total, durant aquests anys, es concretaria d’aquesta manera:

Pagament de les quotes segons la forma i el seu import.

No calen massa comentaris al predomini absolut dels pagaments amb blat i al que ja hem dit que aquest era la unitat monetària i de canvi essencial en el món de les compravendes en una societat agrària precapitalista de supervivència i on la presència del diner era escassa i la majoria de població tan sols disposava del que produïa per poder intercanviar i obtenir altres serveis. Així doncs, si avui es parla del paper - moneda, en el món de les conductes d’apotecari, en aquells anys, cal parlar de blat – moneda, però no per això deixava de ser moneda o diners socialment acceptats com a tals. Per això, si actualment ho interpretaríem com a troc, en ple segle XVIII, no era considerat com altra cosa que una operació simple de compravenda, encara que no es fes en metàl·lic.

El contracte

Així com en la conducta de Comú hi ha molts exemples de contracte, unes bases legals clares i un llarg procés administratiu per establir-lo, en el nostre cas no hem trobat cap referència de contracte escrit que establís aquesta relació, pel que suposem seria un acord verbal, basat en la mútua confiança i en el compromís regulat per uns mecanismes de control social molt estrets, com hem vist al parlar del component psicològic de la conducta. Es tractaria d’un contracte de compravenda de serveis basat no tant en un marc legal, sinó en el costum i la bona fe que obligava jurídicament a les parts.

Les parts contractants

Trobem tres figures bàsiques que estructuren la part humana d’una conducta: l’apotecari, l’aconductat i els mitjancers o terceres persones que hi intervenen en el moment de resoldre problemàtiques entre els dos primers.
L’Apotecari era la persona contractada per oferir el servei i l’atenció farmacèutica. Ramon Forés, l’apotecari que des de la mort del seu pare Francesc Forés, anota les conductes que estem estudiant, es trobà en una situació certament contradictòria. Per un costat sabem que fou empresonat[15] i patí diversos judicis per deutes no pagats, mentre que paral·lelament, s’anoten diverses cessions de blat i de diners. A més, és la persona que més treballa per sistematitzar i controlar els comptes i els deutes. Que sapiguem, ni el seu pare, ni els seus descendents faran un control tant detallat de deutes, pagaments, passaments de comptes i debitoris. Tanmateix són aquests deutes els que l’obliguen a empenyorar algunes de les terres que tenia en propietat.
Això s’explicaria per dos elements. Per una part tenim el gran deute que s’arrossegava des del seu pare, i que ell va intentar resoldre o al menys controlar portant el dia a dia dels seus clients i treballant especialment el liquidar totes les situacions de deute. Sumant tots els deutes pendents que ell anota en el llibre l’any 1.754, quan  s’inicien les anotacions, podien arribar a 950 lliures 16 sous 5 diners. Si tenim en compte que la facturació mitjana anual calculada anteriorment era de 364 lliures (7.646 lliures per 21 anys), veurem com aquest any acumulava un deute corresponent a 2,6 vegades el que ell guanyava en un any, i molts d’aquests deutes s’arrossegaven desde el 1.729, quan el seu pare obrí la botiga. Francesc Forés pogué equilibrar la situació, ja que tenia altres fonts d’ingressos (censals propis, negocis amb el blat, negoci de candeler de cera), però Ramon Forés, no en tenia i per això se li desnivellà la balança.
Per altra banda, cal buscar l’arrel del problema en el tipus d’economia en el que estava basat aquest negoci i que era el crèdit permanent o com Carles Vela l’anomena, viure del crèdit.[16]Com ja hem vist abans es tracta de la situació en la que la majoria de les famílies i comerciants vivien en un estat d’equilibri inestable absolut entre els deutes que els permetien els seus creditors i el crèdit que havien de suportar dels seus deutors.
Entre el que fiaven i el que els fiaven. Si aquest equilibri es trencava, és a dir, si els deutors augmentaven més que el que ells podien endeutar-se i si la morositat creixia, tan sols podien mantenir-se endeutant-se encara més i deixant de pagar compres o censals, o bé per fonts de finançament externes al negoci, com podien ser les dots, ingressos provinents d’altres oficis o recursos propis preexistents. Ramon Forés es trobà en aquesta situació: el crèdit que havia de suportar era major que els deutes que li permetien els seus proveïdors, pel que hagué de trobar recursos en l’empenyorament de les seves propietats i no pagant a creditors i els censos. Però, ni així pogué equilibrar aquesta balança. I si a això li afegim una dimensió temporal, tindrem el que es podria anomenar l’efecte bola de neu. Mentre les quotes es mantenen molt estables o tendeixen a baixar, podem veure que els deutes, lluny de disminuir, creixen proporcionalment any rera any. Tota aquesta complexa situació, el portà, cap al final dels seus dies a una suspensió de pagaments i a nombrosos plets amb adroguers[17]o la Comunitat de Preveres de l’Espluga de Francolí. També ell interposà alguna causa penal davant de la Reial Audiència per un client que no el pagava.[18] Malgrat que finalment se’n sortí, deixà la casa molt endeutada i hagué de ser el seu fill el que el pogué eixugar.[19] Acumulà tantes causes, que necessitaren un advocat o Procurador a sou a Barcelona.
Al pagar-se la quota a any vençut, Ramon Forés havia de suportar la part proporcional  de cada client sobre els costos propis i dels seus serveis durant com a mínim un any sencer, i això en el cas que s’arribés a pagar la quota. Els molts impagaments, a més, generaven més endarreriment, més ròssec creditor, i un seguit de gestions que encara encarien més el conjunt. I si a més, comptem el que deixava de cobrar, per les rebaixes a que es veia abocat per tal de no perdre la totalitat del deute, i que en molts casos podia arribar a un 60%,[20] podrem valorar millor el perquè d’aquesta situació. Mentre suportava aquest estat de crèdit permanent, fiant durant tot un any als seus clients, havia de pagar  les matèries primeres als adroguers, els censals, el cadastre, etc. Per això, com ja hem dit, es veié abocat a endeutar-se o no pagar els censals de la Comunitat de Reverents de l’Espluga durant 20 anys[21] i una llarga llista de deutes que el seu fill ens detalla en el llibre de Crèdits.[22]
L’aconductat era qui contractava el servei en nom seu o de la família i n’era el beneficiari. En aquest llibre trobem 481 comptes oberts d’aconductats al llarg d’aquests 21 anys en què es fan les anotacions. Normalment, aquests comptes cobrien, des d’una sola persona fins a una unitat familiar de marit i muller i els fills, que poden arribar a 9 i 10 persones, pel que no ens equivocaríem si parléssim que afecten de forma directa a gairebé dues mil persones.[23]
Del rastreig intensiu de tots els noms dels comptes, i en base al llibre de Jordi Roca, en podem treure un perfil molt concret dels aconduïts de Ramon Forés. En principi podem afirmar que totes les persones o les famílies es podrien incloure en un estament de classe mitjana essencialment integrat per menestrals (pagesos, notaris, mestres d’infants, fusters, mestres de cases, moliners, sabaters, ferrers, pastors, teixidors, hospitalers, boters, cirurgians, teulers, mitgers o parcers, espardenyers i matalassers) i eclesiàstics. I encara es podria afinar més observant que la seva gran majoria havien exercit funcions de Procuradors de Confraries, Batlles, Regidors o Jurats de l’Ajuntament. Segons Jordi Roca, es tractaria del sector benestant de l’Espluga i com es pot observar, representants del poder polític i religiós.[24] Cal no oblidar, que el mateix Ramon Forés fou membre actiu d’aquest grup, al ser nomenat Batlle i Regidor de l’Ajuntament de l’Espluga. D’aquesta manera, es podria dir que el conjunt de la clientela de Ramon Forés la integra un grup socialment homogeni de persones que constitueixen una incipient burgesia i que al llarg del segle XVIII va prenent les regnes de l’administració política i religiosa de la vila. Els que s’anomenarien pobres, s’adreçarien directament a l’Hospital dels Pobres de Jesucrist de l’Espluga, i per això no consten com a clients, ja que no podien pagar la quota. Tampoc no hem detectat la presència de persones de l’estament nobiliari.
Pel que fa a les terceres persones, com ja hem dit, exercien de mitjancers entre les parts - en casos de conflicte per impagaments - en el procés de negociació que gairebé sempre acabava amb un acord, en el que normalment l’apotecari es veia obligat a fer  una rebaixa o gràcia per tal de cobrar  el que fos possible i sobretot mantenir l’aconduït. Aquest és el cas de l’anotació que fa Ramon Forés, Vuy al 16 Janer de 1784 se ha fet recibo á Jpth Gener de 26 lliures haventseli fet gracia de 15 lliures 14 sous 5 diners qual gracia li he fet per intervencio de Anton Guasch y Columbá y de Anton Virgili ab la expressa condicio de haver de perseverar en esta Aconduhit en ma Botiga,  y aixi mateix li he feta gracia de la meitat de la cond. de prt. Any de 1784 tot en presencia  del dalt dits, y ho han firmat. Aquestes terceres persones acostumaven a ser personatges amb una posició social rellevant, de confiança mútua i amb capacitat d’imposar un acord, el que avui en diríem mediadors socials. Concretament Anton Virgili havia estat Procurador de la Confraria de Sant Esteve i era, en aquells moments l’arrendador de la Censada del Monestir de Santes Creus.

La durada

La conducta, tenia una duració d’un any. Com es diu en el mateix títol del llibre, Comensant la conducta tots anys en 15 de agost, cosa que hem comprovat que efectivament era la data d’inici de totes les conductes. Es tracta d’una data de caire religiós, l’Assumpta o Ntra, Senyora d’Agost, amb efectes comercials i socials molt importants. Aquesta data s’explica de forma directa pel fet que era quan es finalitzava la sega del blat i es podia cobrar tant la venda del blat, sègol o civada com dels treballs fets per d’altri. Era una de les úniques dates en què el pagès podia disposar de diners o de blat per a intercanviar.[25] Fernandez Doctor i Aracarazo García (2.002) també citen aquesta data per a les conductes a l’Aragó i la justifiquen pel fet que eren “fiestas muy señaladas en el mundo rural que se aprovechaban tanto para fines festivos como para resolver problemas de tipo práctico”. També hem trobat la figura de les mitges anyades o semestres i, fins i tot, un aconductat que s’havia desconduït fora de temps, i se li cobrava tan sols mitja conducta.
Pel que fa al temps que podia un client estar aconductat, no es pot establir un termini. Trobem des de comptes oberts l’any 1.729 que s’allarguen fins mitjans del segle XIX, a d’altres que tan sols resten oberts un o dos anys, normalment perquè el client canviava de localitat. La idea de l’apotecari era que més valia tenir un aconduït mal pagador que no tenir-lo, ja que sempre es confiava que tard o d’hora pagaria i els clients no eren il·limitats i la competència era allà mateix.
             
El límit de cobertura

Encara que de forma oral, les conductes també tenien clàusules d’exclusió de serveis. Segons Fernández Doctor i Aracarazo García (2.002), la sífilis, els ferits de forma violenta, la tinya i altres malalties, estarien excloses tradicionalment del servei de les conductes, tant de metge com d’apotecari, suposem que pel seu alt cost, pel que calia pagar-les apart. També ho concreten Vallribera-Calbet[26] especificant que els preparats de mercuri estaven exclosos en tractaments de sífilis, ja que aquesta malaltia havia estat buscada. D’aquestes exclusions en tenim diversos exemples en el Llibre de Cobrança. Per una part, en el tema de la sífilis, en dues anotacions del compte de la companyia d’Anton Veixambre, una del 1.748 i l’altra del 1.763, s’observa que els costos d’uns tractaments de l’Efecte Galich, Lue Venerea o sífilis no entraven en la conducta. En el primer, l’apotecari anota que  atenent que las medicinas se gastaran per dita curacio son extra de la conducta He promes jo lo Appt. baix firmat à la dita Companÿia fer gracia de son valor, alomenos no contalas à rigor de tarifa. Pel que fa a la de 1.763, escriuen que se ha convingut que per las medícínas ha gastat donarán 10 lliures y las que necessitía de aqui en avan sels donarán al ters de tarifa. Al final de l’anotació, figura un cost total de 85 lliures, passant-ho per 60 lliures, de les quals la Companyia tan sols en paga 25, quedant un deute de 35 lliures. Cal destacar l’altíssim cost que el tractament farmacèutic els havia suposat: per tota la Companyia, que incloïa 6 persones i 12 animals, pagaven, per tots els tractaments durant un any, 6 ll. 12 s., i tan sols per les medicines d’un d’ells pujaria a 85 lliures. Això ens explica el perquè d’aquesta exclusió. Pel que fa a la resta de limitacions, el cas de Joan Callau, aconductat per 1 quartera i 3 quartans de blat –o sigui per 5 lliures l’any- ho resumeix de forma palesa, ja que figura en el seu compte que deu per ung! de tinya (no figura la quantitat), o que deu per las medicinas presas per la ferida 6 ll. 19 s. 7 d. Això també ens explica el perquè d’aquesta exclusió. Aquesta ferida devia respondre a un acte de violència. En aquests casos, les medicinas es cobraven en funció de les tarifes que taxaven periòdicament els Protomèdics.

La gestió de la conducta

La conducta tenia tres fases bàsiques de gestió. Primer l’establiment, l’obertura i l’assentament, seguit d’un procés comptable i d’un de seguiment fins al tancament de la conducta.
El primer pas era establir l’acord de conducció, concretar-ne els termes i finalment fer-ne l’assentament o l’anotació corresponent. Ramon Forés, a l’obrir un compte, escrivia les següents dades: primer anotava el nom de la persona o família aconduïda en l’índex del llibre; després, en l’espai corresponent al compte, les dades del client (nom de la persona o família, ofici, any o data en què s’acondueix), la data a partir de la qual començarà a pagar i finalment el  tipus de pagament i de quantitat. Alguns cops, hi trobem el nombre de persones o caps que entraven en el pacte. Anotacions posteriors, concretaven si hi havia modificació d’aquestes dades, si canviava de generació, si es deixava d’incloure un membre de la família i d’altres. L’estructura física de cada compte és la mateixa: en la part esquerra de la pàgina, s’hi anoten les dades que hem descrit i el deure o deutes (deu) i el seu procés de seguiment; mentre que a la dreta s’especifica l’haver (paga) o pagaments que l’aconductat va fent anualment i si ho fa amb diners, blat o altres espècies, o serveis.
El segon pas, era fer el procés comptable. L’apotecari, cada any, sobre el 15 d’agost, anotava en el deure el deute pendent i quan l’aconduït pagava, en feia l’assentament corresponent en l’haver. A vegades es veu que el pagament es fa cada dos o tres anys i d’una quantitat inferior a la requerida. Si aquest deute s’allargava, s’iniciava la tercera fase o el seguiment impagaments. S’anoten tant l’any al que correspon el pagament, com les quantitats abonades i les formes en les que es feien.
            La fase de seguiment de conductes deutores, tenia diversos passos: en primer lloc l’apotecari emetia un debitori, pape, memorial o vale, que entregava a l’aconductat, on es relacionaven els deutes pendents. Si amb aquest albarà no se solucionava el deute, se’l citava a la botiga per tal de fer un passament de comptes, a vegades amb la presència de terceres persones per fer de mitjancers. En aquest moment, s’establia una negociació en què s’intentava concretar el deute, compensar amb treballs fets o deutes per part de l’apotecari a l’aconductat i concloure el deute final,  com s’anota en el compte de Joan Xim Martí dit lo Ximet, que el dia 25 d’octubre de 1772 havem passats comptes ab Anton Martí, fill de Joan Xim Martí de totas las cond. fins lo prt. anÿ queda devent rellevat tot lo que havia guanyat dit Ximet ÿ resta devent vint lliuras set sous dich 20ll. 7s. Fruit d’aquesta negociació, normalment era l’apotecari el que accedia a fer una rebaixa, una gràcia o descompte del deute, per tal d’assegurar el client i de poder cobrar tot el possible. I això ho hem trobat tant amb pastors o pagesos com amb un notari. Si aquest es liquidava, s’anotava quedem iguals, és a dir, s’igualava deute i pagament, o be a fi y difinició de tots comptes fins lo present dia. De l’acord se’n feia un rebut o si hi intervenia un notari, una apoca. Això podia arribar a comportar diversos anys de gestions, amb la pèrdua que representava per l’apotecari en tots els sentits. Però hi havia vegades que, malgrat els esforços per liquidar els deutes, no s’aconseguia resoldre’ls. El  cas més clar és el del Doctor Josep Cabeça, el Notari. Entre els anys 1.779 i el 1.791 acumula un total de 15 quarteres de blat de conductes vençudes, que podria representar un total de 54 lliures. En aquests anys es fan diverses reclamacions: l’any 1.784 se ha fet present lo deute al D. Cabeza pero no ha pagat; l’any 1.789, se ha demanat la clarissia al D. Cabeça i no se ha pogut lograr i finalment l’any 1.791, he demanat passament de comptes y pago al D. Cabeza y no ho he pogut conseguir.

Conclusions

Amb tota aquesta informació, podem afirmar que la conducta esdevingué un sistema de compravenda a crèdit molt ben estructurat i adaptat a una realitat i una economia agrària de subsistència, on l’escassetat de moneda obligava a establir altres unitats de canvi com arribà a ser el blat. Era un sistema ben plantejat per a temps de bonança econòmica i amb ple funcionament de totes les estructures productives. Però quan la situació era tan crítica que mancava fins i tot el gra per sembrar, la morositat es disparava i superava els marges que podia obtenir l’apotecari dels que pagaven amb blat. Per tot això, es pot assegurar que la morositat, fruit de la crisi agrària, és l’arrel de tots els problemes que hem anat esmentant al llarg de l’article, i que fa que Ramon Forés es vegi abocat a una pèrdua progressiva de liquiditat que impedeix mantenir-se al dia en els seus pagaments. Avui, aquesta situació la podríem anomenar un concurs de creditors o suspensió de pagaments.

Bibliografia

- CAMPS i SURROCA, Manuel (i altres) (1.988): Algunes conductes del segle XVI a Catalunya. Revista Catalana d’Història de la Medicina i de la Ciència. Gimbernat. Vol. IX. Seminari Pere Mata de la Unitat de Medicina Legal i Laboral i d’Història de la Medicina. Departament de Salut Pública de la Universitat de Barcelona.
- CAMPS i SURROCA, Manuel (1.988): Evolució i anàlisi de les conductes mèdiques a Catalunya. Revista Catalana d’Història de la Medicina i de la Ciència. Gimbernat. Vol. X. Seminari Pere Mata de la Unitat de Medicina Legal i Laboral i d’Història de la Medicina. Departament de Salut Pública de la Universitat de Barcelona.
- FERNÁNDEZ DOCTOR, A. – ARCARAZO GARCIA, L.A. (2.002): Asistencia rural en los siglos XVII y XVIII: Los tipos de “conducción” de los profesionales sanitarios en Aragón. DYNAMIS. Vol. 22. Pàgs. 189-208. Universidad de Granada. Granada.
- ROCA I ARMENGOL, Jordi (2.002): Història de l’Espluga de Francolí. Vol. IV. L’Edat Moderna. Pagès Editors. L’Espluga de Francolí.
- SORNÍ i ESTEVA, X. – SUÑÉ i ARBUSSÀ, J. M. (1.987): Notas sobre conductas de boticario en poblaciones catalanas a mediados del siglo XVIII. Boletín de la Sociedad Española de Historia de la Farmacia. Núm. 151-152. Vol. II. Pàgs. 219-227. Sociedad Española de Historia de la Farmacia. Madrid.
- SORNÍ i ESTEVA, Xavier (1.992): Notes sobre conductes mèdiques catalanes pels volts del 1.750. Revista Catalana d’Història de la Medicina i de la Ciència. Gimbernat. Vol. XVIII. Pàgs. 157-167. Seminari Pere Mata de la Unitat de Medicina Legal i Laboral i d’Història de la Medicina. Departament de Salut Pública de la Universitat de Barcelona.
- VALLRIBERA, Pere - CALBET, Josep Ma (1.989): Medicina i Societat a l’Espluga de Francolí (s. XVIII-XIX). Revista Catalana d’Història de la Medicina i la Ciència. Gimbernat. Vol. XI. Pàgs. 7-272. Seminari Pere Mata de la Unitat de Medicina Legal i Laboral i d’Història de la Medicina. Departament de Salut Pública de la Universitat de Barcelona.
- VELA i AULESA, Carles (2.003): L’Obrador d’un apotecari medieval segons el llibre de comptes de Francesc ses Canes (Barcelona, 1.378-1.381). Institució Milà i Fontanals. CSIC. Barcelona.
- VELA i AULESA, Carles (2.007): Les compravendes al detall i a crèdit en el món artesà. El cas dels especiers i els candelers, dins El món del crèdit a la Barcelona Medieval. Seminari d’història de Barcelona. Barcelona Quaderns d’Història. Ajuntament de Barcelona. n. 13. Pàgs. 131-155. Barcelona.
- VILAR, Pierre (1.988): Catalunya dins l’Espanya Moderna. Vol. II. Curial- Edicions 62. Barcelona.
- ZARZOSO, Alfons (2.003): La pràctica mèdica a la Catalunya del segle XVIII. Tesi Doctoral. Universitat Pompeu Fabra. Barcelona.

Notes


[1] Totes les referències que es faran a partir d’ara sobre els llibres de comptes dels apotecaris de la nissaga Forés-Carulla s’emmarquen en l’estudi iniciat en l’article La nissaga Forés-Carulla a través dels seus llibres de comptes. Revista de la SCHF Any 3 Núm. 9. 2.008. Pàgs. 11-24.
[2] Destaquem els estudis elaborats per Camps i Surroca (1.988), Sorní i Esteva - Suñé i Arbussà (1.987), Sorní i Esteva (1.992), Zarzoso (2.003), Vallribera-Calbet (1.969) i Fernandez Doctor – Arcarazo García (2.002).
[3] Veure Fernandez Doctor A. – Arcarazo García, L.A. (2.002) Pàg. 190.
[4] Veure Roca i Armengol (2.002), Pàg. 108, i Vallribera-Calbet (1.989). Pàg. 177.
[5] Segons Vallribera-Calbet (1.969), Pàg. 121, l’any 1.868, els rics pagaven entre 60 i 80 rals, la classe mitjana de 35 a 50 rals i els pobres entre 20 i 30 rals.
[6] Per a totes les referències de mesures de blat i monedes que es citaran, vegeu les següents unitats: pel que fa la mesura de capacitat de blat, les quarteres i els quartans, a l’Espluga, en aquells anys, una quartera corresponia a 12 quartans; i referent a la moneda hi havia la lliura (ll.), el sou (s.) i el diner (d.). Una lliura equivalia a 20 sous i 12 diners a un sou.
[7] Veure Fernandez Doctor A. – Arcarazo García, L.A. (2.002) Pàg. 202.
[8] Segons Manuel Camps i Surroca, preferentment havia de ser blat xeixa, el de més qualitat, i pesat poc a poc, per a que hi entrés la major quantitat possible de gra. Camps i Surroca, Manuel (1.988).
[9] Per poder fer-nos una idea de la dimensió d’aquestes xifres, tan sols cal saber que una quartera corresponia a 69,52 litres, pel que serien 171.019,2 litres de blat en els 21 anys i 7.772,3 litres anuals de blat.
[10] Vegeu Vilar, Pierre(1.988), Pàg. 255 i Roca i Armengol, Jordi (2.002) Pàg. 27.
[11] El formiguer, o boïc, era un munt de terrossos que es cremava amb un feix de llenya per a treure’n abonament.
[12] Els pions eren colomins.
[13] Aquest col·lectiu el formaven el Rector de la Parròquia, els ermitans de l’ermita de la Santíssima Trinitat, mossens, organistes, etc. que vivien de les donacions, la inesgotable font de finançament que representaven els Censals i altres rendes que tenia la Comunitat de Reverents de l’Espluga de Francolí.
[14] Es tracta d’una conducta de Comú oberta. L’Ajuntament va contractar, entre els anys 1.786 i 1.798, el servei de Ramon Forés per abastir de medicaments l’Hospital dels Pobres de l’Espluga de Francolí, per 50 rals l’any, o sigui 5 lliures.
[15] Aquest fet ve referenciat en el Plet entre Francesc Anguera, Josep Bernat de l’Espluga i Pere Tarragó de l’Albí, contra Josep Font, Francesc Bonet i altres de l’Espluga de Francolí. Secció de Plets Civils. número 7.484. Fons de l’Audiència. Arxiu de la Corona d’Aragó. L’any 1.780 el regidor degà Antoni Sivit i el regidor Ramon Forés, tingueren un enfrontament que portà a obrir una causa criminal a la Sala del Crimen, en el qual Antoni Sivit va anar a la casa del Batlle i amb violència s’apoderà de la vara i amb quatre homes anà a buscar Ramon Forés i el tancà “a la cárcel más fonda de aquella villa”.  La Sala criminal condemnà Antoni Sivit i Dilla a satisfer costes, danys, perjudicis i injúries cap al 1.781. Per satisfer a l’apotecari Ramon Forés, li donà una peça de terra de valor de 350 lliures. Agraeixo aquesta cita a Jordi Roca i Armengol.
[16] Aquest concepte el desenvolupa abastament Carles Vela en els seus estudis sobre el comerç al detall en el món dels especiers. Veure Vela i Aulesa, Carles (2.003) i (2.007).
[17] El deute de 100 ll. que tenia amb l’adroguer Pau Giol, li comportà una causa penal amb resultat d’execució d’una propietat. Els altres deutes amb adroguers es pogueren resoldre el 1.795, gràcies a Ramon Anton Forés.
[18] Demanda a Jph. Cortés com a hereu o tenedor de bens de Francesc Cortés son pare, y de Jph Vila dit prunera son avi sia condemnat en haver de pagar al Dr. Ramon Forés App. la cantitat de 38 lliures 2 sous 3 diners que esta devent de restas de conductas desde 1.726 fins lo present any (1.789).
[19] Ramon Anton Forés, el seu fill, anota en el llibre de Crèdits que morí perseguit per sos contraris dels quals isqué victorios ab sentencia dada per la R! Sala del Crimen- Deixá esta casa per estos dits motius atrassadissima en deutes ÿ empeños.
[20] En el cas més greu que hem trobat, Ramon Forés es veu obligat a fer una rebaixa de 15 lliures sobre un deute de 26 lliures, i després d’un procés negociador i molt de temps.
[21] Ramon Forés deixà de pagar els censals a la Reverent Comunitat de Preveres de l’Espluga del 1.775 al 1.795. El deute pujava a 310 lliures 9 sous i 4 diners. Aquesta  interposà causa davant la Real Audiència i Ramon Forés fou condemnat a  pagar costes (per valor de 125 lliures) i se li va executar o embargar la peça de terra del Pla de Cervera. El seu fill, com a hereu i marmesó, pagà tot el deute (435 lliures 9 sous i 4 diners).
[22] Ramon Anton Forés desglossa el deute d’aquesta manera: 177 lliures a adroguers, 59 lliures de diners deixats, 581 lliures de censos i pensions impagades, 2.241 lliures d’empenyoraments i 410 lliures a d’altres deutes. En total 3.468 lliures.
[23] A tall de comparació, segons Jordi Roca (2.002) pàg. 244, l’Espluga, entre els anys 1.754 i 1.773, passarà de 175 cases (uns 700 habitants) a 278 cases (uns 1.112 habitants). 
[24] Roca i Armengol (2.002), pàg. 135-149 i 178-192.
[25] També ho serà el mes de setembre - octubre, quan finalitzava la verema i els pagesos podien disposar de certes quantitats de monedes per a les seves compres.
[26] Veure Vallribera-Calbet (1.989), Pàg. 121.